Israël accusé de violations massives contre la santé des Palestiniens : l’ONU alerte sur une crise sans précédent

Deux rapporteures spéciales de l’ONU, Francesca Albanese et Tlaleng Mofokeng, ont dénoncé ce 2 janvier les attaques israéliennes visant les infrastructures de santé à Gaza, notamment le raid sur l’hôpital Kamal Adwan et l’arrestation de son directeur. Ces actes, qualifiés de « sommets d’impunité, » soulignent une crise humanitaire alarmante dans les territoires palestiniens occupés.

Francesca Albanese, experte sur la situation dans les territoires palestiniens, et Tlaleng Mofokeng, spécialiste des droits à la santé, ont exprimé leur indignation face à une situation qu’elles considèrent comme une « attaque systématique contre le droit à la santé à Gaza. »

Elles dénoncent notamment l’arrestation arbitraire du docteur Hossam Abou Safiya, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, dont le fils aurait été tué sous ses yeux. Ce dernier hôpital encore fonctionnel dans le nord de Gaza a été bombardé, laissant la région sans aucune structure médicale opérationnelle.

Face aux accusations, l’ambassade israélienne à Genève a rejeté ces allégations, qualifiant le communiqué de « biaisé. » Selon Israël, le Hamas utiliserait les hôpitaux comme bases militaires, ce qui justifierait les actions entreprises. L’armée israélienne a affirmé avoir « tout mis en œuvre pour limiter les dégâts collatéraux, » tout en appelant la communauté internationale à condamner ces pratiques présumées du Hamas.

Les données recueillies par les rapporteures montrent une augmentation dramatique des attaques contre les travailleurs et infrastructures de santé. Plus de 1 057 professionnels de santé auraient perdu la vie depuis le début du conflit en octobre 2023. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également signalé un retard tragique dans les évacuations médicales, soulignant que des milliers de patients attendent encore une assistance vitale.

Les rapports accusant Israël de violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés suscitent une indignation croissante au sein de la communauté internationale. Les deux expertes de l’ONU appellent à une intervention urgente pour « mettre fin à ces pratiques. »

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