Trump évoque une possible intervention militaire pour contrôler le Groenland et le canal de Panama

Moins de deux semaines avant son investiture, Donald Trump, président élu des États-Unis, a secoué la scène internationale avec des déclarations controversées. Lors d’une conférence de presse tenue à Mar-a-Lago, Trump a refusé d’exclure le recours à la force militaire pour s’emparer du Groenland, territoire autonome du Danemark, et du canal de Panama, deux zones qu’il juge essentielles à la sécurité nationale américaine.


En mettant en avant la nécessité de contrôler ces territoires, Trump rompt avec des décennies de politique américaine favorisant l’autodétermination. « Je ne vais pas m’engager à exclure cette option », a déclaré Trump à propos de l’utilisation de l’armée. « Le canal de Panama est vital pour notre pays, et nous avons besoin du Groenland pour des raisons de sécurité nationale. » Ces propos marquent une vision impérialiste assumée, visant à renforcer l’influence des États-Unis par la domination territoriale.

Le Groenland, où se trouve une importante base militaire américaine, a été qualifié par Trump de « territoire essentiel » pour le futur des États-Unis. Il a également mis en doute la souveraineté du Danemark sur cette île stratégique. Par ailleurs, le canal de Panama, contrôlé par le Panama depuis 1999, est selon lui une infrastructure cruciale que les États-Unis doivent reprendre.


Donald Trump Jr., en visite au Groenland, a publié une vidéo montrant son arrivée dans la capitale Nuuk, affirmant que le Groenland devait être intégré au « monde libre » pour garantir « la sécurité, la force et la paix. » En réponse, le gouvernement groenlandais a précisé que cette visite était de nature privée et n’impliquait aucune rencontre officielle.

Trump a également évoqué son ambition de renommer le golfe du Mexique en « golfe de l’Amérique », une démarche symbolique qui illustre sa volonté de remodeler la géographie mondiale selon une perspective nationaliste.


En parallèle, Trump a critiqué les dernières décisions de l’administration Biden, notamment l’interdiction des forages pétroliers dans certaines zones maritimes. Il a promis d’annuler ces mesures dès son entrée en fonction et de les contester en justice si nécessaire. Selon lui, ces actions sabotent ses projets pour renforcer l’indépendance énergétique des États-Unis.


La vision expansionniste et nationaliste de Trump, combinée à son rejet des normes internationales, reflète une volonté de placer les États-Unis au sommet de la hiérarchie mondiale, quitte à raviver les tensions géopolitiques. Son approche, perçue par certains comme une tentative de redéfinir l’impérialisme moderne, pose la question de l’impact de son mandat sur l’équilibre mondial.

Alors que son investiture approche, les ambitions de Trump suscitent déjà des réactions mitigées, tant sur le plan national qu’international, annonçant un mandat potentiellement turbulent.

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