En pleine crise humanitaire et sécuritaire, la situation politique en Haïti prend une tournure inquiétante alors que le Conseil de Transition tente de destituer le Premier ministre Garry Conille. Cette décision survient alors que le pays est déjà en proie à la violence croissante des gangs et à une famine dévastatrice, aggravée par le déplacement de milliers de personnes. Conille, soutenu par les États-Unis et l’ONU, tente depuis mai de diriger le gouvernement et de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour stabiliser Haïti. Cependant, le Conseil de Transition, composé de neuf membres et dirigé par Leslie Voltaire, demande des changements au sein du cabinet de Conille et souhaite remplacer plusieurs ministres clés. Cette lutte de pouvoir inquiète la communauté internationale, qui craint que cette instabilité ne compromette davantage la sécurité nationale et les efforts de paix dans le pays.
En Haïti, une crise politique menace d’ajouter au chaos déjà provoqué par les violences des gangs et la famine qui se propage dans de nouvelles régions. Le Conseil de Transition, une instance de neuf membres non-élus formée en avril pour diriger la transition politique du pays, tente de destituer le Premier ministre Garry Conille, accusant ce dernier d’être « trop arrogant » et de ne pas répondre aux exigences du Conseil.
Nommé en mai, Conille a été chargé de stabiliser Haïti en collaboration avec le Conseil et de préparer les futures élections générales de 2026. Cependant, les tensions entre Conille et Leslie Voltaire, président du Conseil, se sont intensifiées ces dernières semaines, culminant avec la décision de vendredi dernier visant à écarter le Premier ministre. Cette tentative de limogeage intervient alors que les Nations Unies ont récemment mis en garde contre des « poches de famine » dans le pays, où la violence des gangs pousse des milliers de personnes à fuir leur foyer.
Les diplomates internationaux, y compris ceux de l’ONU et des États-Unis, redoutent qu’une telle instabilité politique n’aggrave la situation humanitaire et compromette les efforts de sécurité engagés, notamment ceux menés par une force multinationale dirigée par le Kenya. Tandis que le Conseil de Transition continue de réclamer le contrôle de certains ministères stratégiques, la perspective de l’éviction de Conille pourrait exacerber la crise politique, risquant de rendre toute solution de paix encore plus lointaine pour Haïti.