Bukele propose son aide aux États-Unis pour réduire les homicides

En 2024, le Salvador a enregistré 114 homicides, soit une baisse d’environ 26 % par rapport à l’année précédente, selon des données officielles publiées mercredi.

Le président salvadorien Nayib Bukele a affirmé jeudi que son pays pourrait contribuer à diminuer les homicides aux États-Unis, en réponse à une publication d’Elon Musk, propriétaire du réseau social X.

Musk, proche du président élu américain Donald Trump, a publié un message sur X mentionnant la réduction des homicides au Salvador. Il a ajouté : « Cela doit arriver et arrivera aux États-Unis ». À cela, Bukele a répondu en anglais : « Nous pourrions aider… » (We could help…).

Selon les chiffres officiels, le Salvador a clôturé 2024 avec 114 homicides, marquant une baisse historique. « Au 31 décembre 2024, nous atteignons des chiffres jamais vus en matière de réduction des homicides intentionnels », a déclaré sur X le procureur général Rodolfo Delgado.

Bukele met en avant une réduction record des homicides

Selon Bukele, le taux d’homicides au Salvador est descendu à 1,9 pour 100 000 habitants, faisant du pays « le plus sûr de l’hémisphère occidental, après avoir été le plus dangereux au monde ».

Le gouvernement attribue cette amélioration au Plan Contrôle Territorial et à la suspension des garanties constitutionnelles sous le régime d’exception, qui atteindra trois ans en mars prochain.

Cependant, la baisse des homicides avait déjà commencé après 2015, une année marquée par un taux record de 103 meurtres pour 100 000 habitants. Ce déclin s’est intensifié en 2019, lorsque Bukele a pris ses fonctions.

Le régime d’exception a été instauré après un massacre de plus de 80 personnes en un week-end, en mars 2022, que des enquêtes du média local El Faro attribuent à la rupture d’un accord entre le gouvernement et les gangs criminels.

Pendant ce régime, des organisations humanitaires ont enregistré plus de 6 400 plaintes pour violations des droits humains, principalement des arrestations arbitraires et des actes de torture. Elles rapportent également plus de 300 décès de détenus en garde à vue, dont la plupart présentaient des signes de violence.

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