Joe Biden a livré lundi un discours axé sur les succès de son administration en matière de politique étrangère

POLITIQUE INTERNATIONALE – Le président américain sortant, Joe Biden, défend son héritage sur la scène mondiale dans un discours poignant prononcé au Département d’État, marquant la fin de son mandat.


Un discours pour défendre l’héritage de Biden

À quelques jours de l’investiture de Donald Trump pour un second mandat, Joe Biden a livré lundi un discours axé sur les succès de son administration en matière de politique étrangère. L’objectif ? Mettre en avant une vision stratégique marquée par le renforcement des alliances internationales et une politique centrée sur les droits de l’homme.

« Nous sommes à un point d’inflexion. L’ère post-guerre froide est terminée. Une nouvelle ère a commencé », a déclaré Biden.

Il a souligné les épreuves surmontées par son administration : « En quatre ans, nous avons fait face à des crises qui nous ont testés, et nous en sommes sortis plus forts. »


La guerre à Gaza, un point noir pour Biden

Le discours de Biden n’a pas échappé aux critiques. Son soutien inconditionnel à Israël dans le conflit à Gaza a été vivement contesté. Depuis octobre 2023, les affrontements ont causé la mort de 46 584 Palestiniens, selon les estimations des Nations unies, qui accusent Israël d’actes pouvant s’apparenter à un génocide.

Les États-Unis ont fourni un soutien militaire record de 17,9 milliards de dollars à Israël lors de la première année du conflit, refusant de conditionner cette aide à l’arrêt des hostilités.

Face aux critiques, Biden a défendu son rôle dans l’approbation d’un plan de cessez-le-feu par le Conseil de sécurité de l’ONU en juin. Toutefois, un accord définitif entre Israël et le Hamas reste hors de portée.

« Nous sommes sur le point de voir une proposition que j’ai initiée il y a des mois aboutir », a déclaré Biden, tout en insistant sur son engagement pour la paix : « Les Palestiniens méritent la paix. »


Des alliances renforcées face à la Chine et à la Russie

Biden a mis en avant les réussites de son administration pour contrer l’influence de puissances rivales comme la Chine et la Russie. Il a salué le soutien unifié de l’OTAN à l’Ukraine face à l’invasion russe et a vanté les alliances dans l’Indo-Pacifique, notamment avec le Japon, la Corée du Sud et les Philippines.

Il a également défendu le retrait chaotique d’Afghanistan en 2021 : « En mettant fin à cette guerre, nous avons pu concentrer nos ressources sur des défis plus urgents. »

Biden a saisi l’occasion pour critiquer les positions isolationnistes de Trump. Il a vanté le retour des États-Unis dans l’Accord de Paris sur le climat, mettant en garde contre les intentions de la future administration de se retirer à nouveau : « Le changement climatique est la plus grande menace existentielle pour l’humanité. Ceux qui n’y croient pas se trompent lourdement. »

Il a également souligné l’importance des partenariats américains : « Aujourd’hui, l’Amérique a plus d’amis et des alliances plus fortes qu’à n’importe quel moment de son histoire. »

En conclusion, Biden a exhorté la prochaine administration à tirer parti des opportunités diplomatiques créées par son mandat.

« Les États-Unis doivent continuer à rassembler les nations pour relever les défis posés par la Chine, mettre fin à la guerre de Poutine et construire une paix durable au Moyen-Orient », a-t-il affirmé.


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