Bachar Al-Assad aurait quitté la syrie : une fuite entourée de mystère

Le président syrien Bachar Al-Assad aurait quitté son pays pour une destination encore inconnue. Cette information, confirmée par la Russie, principal allié du régime syrien, marque une étape majeure après plus de deux décennies de règne controversé.

Dimanche 8 décembre, des groupes rebelles ont annoncé avoir pris le contrôle de Damas, affirmant que « le tyran » avait fui. Selon des sources locales et internationales, Bachar Al-Assad aurait quitté la capitale syrienne samedi soir, à bord d’un avion privé depuis l’aéroport international de Damas. Cette fuite, soigneusement orchestrée, intervient après des semaines de pression croissante sur son régime.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que le président syrien avait demandé un transfert de pouvoir pacifique avant son départ. Cependant, peu de détails ont été divulgués sur les circonstances exactes de sa fuite.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), trois options principales sont envisagées pour la destination d’Al-Assad :

  1. La Russie, principal soutien militaire et diplomatique du régime syrien, qui avait engagé son aviation pour défendre Damas.
  2. L’Iran, allié stratégique ayant fourni des conseillers militaires et des milices armées pour soutenir le gouvernement syrien.
  3. Les Émirats arabes unis, qui avaient rétabli leurs relations diplomatiques avec Damas en 2018.

Un responsable émirati, interrogé lors de la conférence Manama Dialogue à Bahreïn, a refusé de confirmer ces spéculations, jugeant que « cela n’a pas d’importance ».

réactions internationales

Ce départ, s’il se confirme, marque un tournant pour la Syrie et la région. Emmanuel Macron, président français, a salué la nouvelle en déclarant que « l’état de barbarie est tombé ». Cependant, de nombreuses interrogations subsistent sur l’avenir du pays, désormais entre les mains de factions rebelles aux intérêts divergents.

Alors que les Syriens attendent des réponses, l’exil d’Al-Assad laisse présager une période d’incertitude, tant sur le plan national qu’international.

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