
Ces derniers jours, de grands médias tels que Le Nouvelliste et Métronome rapportent des tensions inquiétantes entre le CPT et la Primature haïtienne. Pendant que l’élite politique est en conflit, les groupes armés des quartiers lancent des offensives contre des villes et des quartiers à travers Haïti(Solino, Tabarre,Archaie etc). Une élite politique et des groupes terroristes qui étouffent l’avenir d’Haïti.
Ce 22 octobre 2024, Jean Lucien Ligondé (il a nommé Régine Abraham au Conseil présidentiel), entrepreneur et figure de la société civile, lance un appel à l’entente et à l’unité face à la discorde croissante entre le CPT et la Primature. Pour le même jours, le ministre de la Justice, Me Carlos Hercule, a révélé dans un communiqué, une menace inquiétante pesant sur la vie du Premier ministre Garry Conille et d’autres membres du gouvernement.
Pendant ce temps, dans la Cité du Drapeau, à l’Arcahaie, le lundi 21 octobre a été marqué par une attaque coordonnée et violente des gangs après celle de Solino, Tabarre, Fort National etc., les résidents ont révélé que la ville était sous les tirs depuis le matin, avec une offensive sur deux fronts. L’attaque a continuée jusqu’à ce 22 octobre 2024 dans cette zone par le gang Kanaan, en alliance avec le gang Vilaj. Dans une vidéo, les gangs paradent dans la ville, tirant dans toutes les directions, sans aucune crainte des conséquences.
Les attaques récentes à Solino ont laissé derrière elles un bilan tragique. Bien que les chiffres exacts soient difficiles à confirmer, plusieurs morts sont signalés, et une trentaine de maisons ont été incendiées. La mort d’un policier est également annoncée, et les médias rapportent plus de 5 000 personnes déplacées.
La bataille politique intense entre les chefs du CPT et du gouvernement haïtien pour le contrôle du pouvoir pourrait avoir des conséquences désastreuses. Ces luttes intestines au sein de l’élite politique détournent l’attention des problèmes critiques auxquels est confronté Haïti. Les gangs et les élites en pratique s’organisent contre la population haïtienne, l’unique victime.