Les bases militaires américaines en jeu en cas d’expulsions massives

Le Honduras met en garde les États-Unis : les bases militaires américaines en jeu en cas d’expulsions massives

Alors que Donald Trump s’apprête à entamer son mandat présidentiel le 20 janvier 2025, la présidente du Honduras, Xiomara Castro, a adressé un message clair : toute expulsion massive de migrants honduriens pourrait entraîner une réévaluation de la présence militaire américaine sur le territoire.

Une menace en réponse à une promesse électorale

La présidente hondurienne, dans ses vœux de début d’année, a évoqué la possibilité de fermer les bases militaires américaines si le président Trump concrétise son projet d’expulser de nombreux migrants. Cette mesure pourrait concerner près de 250 000 Honduriens, dont la contribution à l’économie des deux pays est cruciale, selon les autorités.

Xiomara Castro a rappelé :

« Nos compatriotes participent activement à l’économie américaine. Si un tel scénario d’expulsion se réalise, nous serons contraints de revoir nos politiques de coopération avec les États-Unis. »

Le Honduras accueille depuis 1982 la base militaire José Enrique Soto Cano, dans le centre du pays, qui joue un rôle stratégique pour les opérations américaines en Amérique latine. Environ 1 000 Américains, civils et militaires, y sont stationnés. Cette base est utilisée pour des missions variées, allant de la lutte contre le crime organisé à l’assistance humanitaire.

Cependant, Xiomara Castro a souligné que ces installations n’ont pas généré de bénéfices directs pour le Honduras :

« Pendant des décennies, ces bases ont opéré sans contrepartie financière. Si les relations deviennent hostiles, leur présence pourrait devenir inutile. »

Malgré ces avertissements, la présidente hondurienne espère éviter une confrontation ouverte avec la future administration américaine. Elle a exprimé son souhait d’instaurer un dialogue constructif et de maintenir une coopération équilibrée entre les deux pays.

Avec près de 250 000 migrants honduriens potentiellement concernés, les répercussions économiques pourraient être significatives. Les transferts de fonds des migrants représentent une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles honduriennes et un levier économique pour le pays.

Cette mise en garde du Honduras intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les États-Unis et plusieurs pays d’Amérique latine, soulevant des questions sur l’avenir des relations bilatérales. La réponse de l’administration Trump à cette déclaration sera déterminante pour la stabilité de la région.

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