Le Kenya renforce sa mission en Haïti en envoyant 217 policiers supplémentaires

Le Kenya renforce sa mission en Haïti : 217 policiers supplémentaires déployés pour lutter contre les gangs armés

Le samedi 18 janvier 2025, un contingent de 217 policiers kenyans est arrivé à Port-au-Prince, Haïti, marquant une étape importante dans l’engagement du Kenya au sein de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSSS). Ce déploiement vise à aider les autorités haïtiennes à lutter contre la violence des gangs, un problème qui ravage la capitale et ses environs. L’arrivée de ces renforts intervient après des mois d’incertitudes politiques et logistiques, exacerbées par les changements dans l’administration américaine et les défis de financement.

Escortés par l’armée américaine, les policiers kenyans ont atterri à bord d’un avion affrété, accueilli par les responsables haïtiens et les forces déjà déployées sur place. Fidèles à leurs traditions, les policiers ont dansé et chanté sur la piste d’atterrissage, arborant des drapeaux haïtiens et leurs armes. Ce geste symbolique a témoigné de leur engagement à soutenir une mission complexe dans un contexte de violence accrue.

Selon des rapports kenyans, ces nouveaux arrivants font partie d’un groupe de 600 policiers formés et approuvés par les États-Unis selon Miami Herald. Ce contingent s’inscrit dans la promesse du président kenyan William Ruto, faite en septembre dernier, de déployer jusqu’à 1 000 agents en Haïti. Cependant, cette initiative a été retardée par des obstacles politiques, notamment la défaite des démocrates aux élections américaines et des changements dans les priorités du Conseil de sécurité de l’ONU.

Depuis 2022, la violence des gangs en Haïti a atteint des niveaux sans précédent. Plus de 5 600 personnes ont été tuées en 2024, et un million d’Haïtiens sont aujourd’hui déplacés, selon les Nations Unies. Les quartiers de Port-au-Prince, autrefois sous le contrôle de l’État, sont tombés entre les mains de gangs armés, exacerbant une crise humanitaire déjà profonde.

Les forces internationales présentes, y compris les policiers kenyans, jamaïcains, bahamiens et guatémaltèques, peinent à contenir l’expansion des gangs. Malgré un déploiement croissant, les experts estiment que les effectifs actuels sont insuffisants pour faire face à l’ampleur du défi. La mission dirigée par le Kenya manque cruellement de ressources, notamment en termes d’équipement et de financement.

Le soutien exprimé cette semaine par le sénateur de Floride Marco Rubio, fidèle à leur doctrine de Monroe, candidat au poste de secrétaire d’État sous l’administration de Donald Trump, a apporté une lueur d’espoir. Rubio a salué l’implication du Kenya dans la MSSS et promis un soutien continu des États-Unis. Ces déclarations semblent avoir rassuré le gouvernement kenyan, qui a autorisé ce nouveau déploiement malgré les défis persistants.

L’administration Biden avait alloué plus de 629 millions de dollars à la mission, et un fonds de l’ONU a collecté 110 millions supplémentaires. Cependant, l’arrivée de l’administration Trump soulève des questions sur la pérennité de ce financement. Le Kenya, de son côté, a exprimé ses préoccupations quant à l’absence d’un soutien financier durable.

Face à une alliance croissante des gangs, connue sous le nom de Viv Ansanm (Vivre Ensemble), les forces de sécurité internationales et haïtiennes sont appelées à intensifier leurs efforts. Selon Vanda Felbab-Brown, experte en sécurité à la Brookings Institution, une stratégie combinant actions policières et justice sociale est essentielle pour démanteler les réseaux criminels. « Les effectifs seuls ne suffisent pas », souligne-t-elle, appelant à une coordination accrue entre les forces haïtiennes et internationales.

Le récent changement de direction en Haïti, avec la nomination de Mario Andrésol comme secrétaire d’État à la Sécurité nationale, pourrait marquer un tournant. Ancien chef de la Police nationale haïtienne, Andrésol a acquis une réputation de réformateur lors de son mandat entre 2005 et 2012. Lors de sa prise de fonction, il a souligné l’ampleur des défis sécuritaires mais s’est dit confiant dans sa capacité à renforcer les institutions locales avec le soutien international.

Malgré les critiques sur son efficacité, la MSSS représente une lueur d’espoir pour Haïti. Les experts rappellent que la violence des gangs ne pourra être éradiquée qu’à travers une approche globale intégrant sécurité, justice et développement. Les défis sont nombreux, mais le déploiement de renforts kenyans reflète un engagement international crucial pour stabiliser le pays.

Alors que les contingents continuent d’arriver et que les acteurs internationaux réévaluent leurs stratégies, Haïti reste à un carrefour critique. La coordination et la persévérance seront déterminantes pour transformer les efforts actuels en progrès tangible pour la population haïtienne. Le samedi 18 janvier 2025, un contingent de 217 policiers kenyans est arrivé à Port-au-Prince, Haïti, marquant une étape importante dans l’engagement du Kenya au sein de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSSS). Ce déploiement vise à aider les autorités haïtiennes à lutter contre la violence des gangs, un problème qui ravage la capitale et ses environs. L’arrivée de ces renforts intervient après des mois d’incertitudes politiques et logistiques, exacerbées par les changements dans l’administration américaine et les défis de financement.

Escortés par l’armée américaine, les policiers kenyans ont atterri à bord d’un avion affrété, accueilli par les responsables haïtiens et les forces déjà déployées sur place. Fidèles à leurs traditions, les policiers ont dansé et chanté sur la piste d’atterrissage, arborant des drapeaux haïtiens et leurs armes. Ce geste symbolique a témoigné de leur engagement à soutenir une mission complexe dans un contexte de violence accrue.

Selon des rapports kenyans, ces nouveaux arrivants font partie d’un groupe de 600 policiers formés et approuvés par les États-Unis. Ce contingent s’inscrit dans la promesse du président kenyan William Ruto, faite en septembre dernier, de déployer jusqu’à 1 000 agents en Haïti. Cependant, cette initiative a été retardée par des obstacles politiques, notamment la défaite des démocrates aux élections américaines et des changements dans les priorités du Conseil de sécurité de l’ONU.

Depuis 2022, la violence des gangs en Haïti a atteint des niveaux sans précédent. Plus de 5 600 personnes ont été tuées en 2024, et un million d’Haïtiens sont aujourd’hui déplacés, selon les Nations Unies. Les quartiers de Port-au-Prince, autrefois sous le contrôle de l’État, sont tombés entre les mains de gangs armés, exacerbant une crise humanitaire déjà profonde.

Les forces internationales présentes, y compris les policiers kenyans, jamaïcains, bahamiens et guatémaltèques, peinent à contenir l’expansion des gangs. Malgré un déploiement croissant, les experts estiment que les effectifs actuels sont insuffisants pour faire face à l’ampleur du défi. La mission dirigée par le Kenya manque cruellement de ressources, notamment en termes d’équipement et de financement.

Le soutien exprimé cette semaine par le sénateur de Floride Marco Rubio, candidat au poste de secrétaire d’État sous l’administration de Donald Trump, a apporté une lueur d’espoir. Rubio a salué l’implication du Kenya dans la MSSS et promis un soutien continu des États-Unis. Ces déclarations semblent avoir rassuré le gouvernement kenyan, qui a autorisé ce nouveau déploiement malgré les défis persistants.

L’administration Biden avait alloué plus de 629 millions de dollars à la mission, et un fonds de l’ONU a collecté 110 millions supplémentaires. Cependant, l’arrivée de l’administration Trump soulève des questions sur la pérennité de ce financement. Le Kenya, de son côté, a exprimé ses préoccupations quant à l’absence d’un soutien financier durable.

Face à une alliance croissante des gangs, connue sous le nom de Viv Ansanm (Vivre Ensemble), les forces de sécurité internationales et haïtiennes sont appelées à intensifier leurs efforts. Selon Vanda Felbab-Brown, experte en sécurité à la Brookings Institution, une stratégie combinant actions policières et justice sociale est essentielle pour démanteler les réseaux criminels. « Les effectifs seuls ne suffisent pas », souligne-t-elle, appelant à une coordination accrue entre les forces haïtiennes et internationales.

Le récent changement de direction en Haïti, avec la nomination de Mario Andrésol comme secrétaire d’État à la Sécurité nationale, pourrait marquer un tournant. Ancien chef de la Police nationale haïtienne, Andrésol a acquis une réputation de réformateur lors de son mandat entre 2005 et 2012. Lors de sa prise de fonction, il a souligné l’ampleur des défis sécuritaires mais s’est dit confiant dans sa capacité à renforcer les institutions locales avec le soutien international.

Malgré les critiques sur son efficacité, la MSSS représente une lueur d’espoir pour Haïti. Les experts rappellent que la violence des gangs ne pourra être éradiquée qu’à travers une approche globale intégrant sécurité, justice et développement. Les défis sont nombreux, mais le déploiement de renforts kenyans reflète un engagement international crucial pour stabiliser le pays.

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