Les Gangs Sèment la Terreur à Port-au-Prince : Une Offensive Sanglante Fait Trembler la Capitale Haïtienne

Nouvelle Offensive des Gangs : Une Crise Sécuritaire qui S’intensifie

Mardi 12 novembre 2024, les gangs armés ont intensifié leur contrôle sur la région métropolitaine de Port-au-Prince, s’attaquant à plusieurs quartiers stratégiques. Parmi les zones les plus touchées figurent Solino, Fort National, Vivy Michel, Duvivier, Tabarre, Drouillard et la zone industrielle de Sonapi. Ces assauts répétés plongent la capitale haïtienne dans un climat de peur et d’insécurité généralisée.

Une Offensive Violente et Sanglante

À Solino, les violences ont été particulièrement meurtrières. Au moins 13 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d’une offensive des gangs. Dans le quartier de Ti Chérie, situé à Solino, les bandits ont mis le feu à des habitations, détruisant une grande partie de la zone. Les résidents, pris au piège, déplorent le manque de réaction des forces de l’ordre, accusées de ne pas poursuivre les criminels réfugiés dans les bidonvilles environnants.

Vivy Michel : Une Résistance Civile Désespérée

Face aux attaques, les habitants de Vivy Michel ont tenté de s’organiser pour défendre leur quartier. Malgré leur détermination, ils regrettent que les forces de police ne lancent pas d’opérations contre les assaillants. Ce matin, des bandits, comprenant des femmes armées, ont incendié plusieurs maisons, laissant la communauté en état de choc.

La Zone Industrielle de Sonapi Pris pour Cible

Les gangs n’ont pas épargné la zone industrielle de Sonapi, qui abrite de nombreuses entreprises. Des affrontements ont fait plusieurs blessés parmi les travailleurs et les passants. Cette attaque a eu des répercussions majeures sur les activités économiques locales, perturbant les grands axes routiers et forçant la fermeture de nombreux établissements scolaires.

Un Contexte de Violence qui Paralyse la Capitale

Alors que les gangs continuent d’élargir leur influence, la vie quotidienne des habitants de Port-au-Prince est de plus en plus difficile. Si les écoles et les entreprises formelles restent majoritairement fermées, une légère reprise des activités informelles a été observée dans certaines zones, signe de la résilience des citoyens face à l’insécurité. Les Haïtiens vivent désormais au rythme des assauts, dans un climat d’incertitude qui ne cesse de s’aggraver.

Des Critiques Croissantes Contre les Forces de l’Ordre

Les critiques envers les autorités se multiplient, les habitants accusant les forces de police de ne pas intervenir de manière efficace pour freiner l’expansion des gangs. Cette situation met en lumière la faiblesse structurelle des forces de sécurité face à des groupes armés toujours plus organisés et audacieux.

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