Opacité et désordre : la cour des comptes presse le MEF pour les rapports d’inventaire 2023-2024
Le chaos administratif persiste au sein des institutions publiques haïtiennes. Malgré des rappels incessants, seules 14 entités, parmi lesquels quatre ministères et la primature, ont soumis leurs rapports d’inventaire pour l’exercice fiscal 2023-2024. Ce manquement flagrant met une fois de plus en lumière l’absence de rigueur et de transparence dans la gestion des biens publics.
Un appel urgent face à l’indifférence
Le président de la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA), Me Rogavil Boisguené, a adressé une lettre urgente au ministre de l’économie et des finances (MEF), Alfred Métellus. Il y exige que des instructions fermes soient données aux services concernés pour que les inventaires des biens meubles et immeubles soient enfin transmis à la cour.
Cette demande n’est pas nouvelle. Dès le 18 octobre 2024, une correspondance avait déjà été envoyée à l’ancienne ministre de l’économie et des finances, ketleen florestal. Pourtant, les institutions concernées continuent de traîner des pieds, en violation flagrante des dispositions légales en vigueur.
Un mépris des règles établies
Les articles 10 de l’arrêté du 16 février 2005 et 5 du décret du 23 novembre 2005 sont clairs : les institutions publiques doivent soumettre leurs inventaires au mef pour transmission à la cscca. pire encore, l’article 104 du décret budgétaire du 30 septembre 2024 interdit tout paiement sans ces documents. Malgré cela, de nombreuses institutions semblent fonctionner sans aucun contrôle, contribuant à l’opacité et aux soupçons de mauvaise gestion.
Une inertie aux lourdes conséquences
Le refus persistant de certaines entités de se conformer à leurs obligations entrave le travail d’audit de la CSCCA, qui a clairement indiqué qu’aucune demande d’audit ne sera acceptée sans ces inventaires. Cette situation non seulement retarde les vérifications financières, mais nourrit aussi un système où la corruption et l’irresponsabilité prolifèrent.
Une urgence de transparence
Face à ce mépris des lois et des règles, la question se pose : pourquoi autant de résistance ? Que cache cette réticence à fournir des informations de base ? La population haïtienne, déjà accablée par une gouvernance défaillante, mérite des réponses et des mesures concrètes pour que cesse ce désordre. Le chaos administratif persiste au sein des institutions publiques haïtiennes. Malgré des rappels incessants, seules 14 entités, parmi lesquels quatre ministères et la primature, ont soumis leurs rapports d’inventaire pour l’exercice fiscal 2023-2024. Ce manquement flagrant met une fois de plus en lumière l’absence de rigueur et de transparence dans la gestion des biens publics.
Un appel urgent face à l’indifférence
Le président de la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA), Me Rogavil Boisguené, a adressé une lettre urgente au ministre de l’économie et des finances (MEF), Alfred Métellus. Il y exige que des instructions fermes soient données aux services concernés pour que les inventaires des biens meubles et immeubles soient enfin transmis à la cour.
Cette demande n’est pas nouvelle. Dès le 18 octobre 2024, une correspondance avait déjà été envoyée à l’ancienne ministre de l’économie et des finances, ketleen florestal. Pourtant, les institutions concernées continuent de traîner des pieds, en violation flagrante des dispositions légales en vigueur.
Un mépris des règles établies
Les articles 10 de l’arrêté du 16 février 2005 et 5 du décret du 23 novembre 2005 sont clairs : les institutions publiques doivent soumettre leurs inventaires au MEF pour transmission à la CSCCA. Pire encore, l’article 104 du décret budgétaire du 30 septembre 2024 interdit tout paiement sans ces documents. Malgré cela, de nombreuses institutions semblent fonctionner sans aucun contrôle, contribuant à l’opacité et aux soupçons de mauvaise gestion.
Une inertie aux lourdes conséquences
Le refus persistant de certaines entités de se conformer à leurs obligations entrave le travail d’audit de la CSCCA, qui a clairement indiqué qu’aucune demande d’audit ne sera acceptée sans ces inventaires. Cette situation non seulement retarde les vérifications financières, mais nourrit aussi un système où la corruption et l’irresponsabilité prolifèrent.
Face à ce mépris des lois et des règles, la question se pose : pourquoi autant de résistance ? Que cache cette réticence à fournir des informations de base ? La population haïtienne, déjà accablée par une gouvernance défaillante, mérite des réponses et des mesures concrètes pour que cesse ce désordre.