La Russie a déclaré, dimanche 8 décembre, que ses bases militaires en Syrie demeuraient « pleinement sécurisées » malgré l’intensité de l’offensive rebelle menée par des groupes islamistes radicaux. Selon Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, les installations militaires russes restent en « vigilance renforcée » sans qu’aucune « menace critique » ne soit signalée. Cette communication vise à rassurer sur la stabilité des positions stratégiques de Moscou dans la région, malgré les bouleversements récents.
La Russie, tout comme l’Iran, continue de dénoncer la prise de pouvoir des rebelles, qualifiée de tentative de morcellement régional soutenue par l’Occident.
Un avenir incertain pour la Syrie
Si la chute du régime Assad met fin à un demi-siècle de dictature, elle ouvre également une période d’incertitude. La coalition rebelle, dominée par des groupes islamistes, devra composer avec les défis d’une transition politique dans un pays ravagé par treize ans de guerre civile.
Pour les Syriens, c’est l’espoir d’une nouvelle ère. Mais le chemin vers la paix et la reconstruction sera long et semé d’obstacles, entre divisions internes, pressions internationales et reconstruction d’un pays en ruines.