San Salvador/Ciudad de Guatemala, 5 janvier – Un puissant séisme de magnitude 6,3, dont l’épicentre se trouve dans l’océan Pacifique au large d’El Salvador, a été ressenti ce dimanche dans plusieurs pays d’Amérique centrale, notamment au Guatemala, au Honduras et au Nicaragua. Aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé dans l’immédiat par les autorités.
Selon le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (MARN), le tremblement de terre s’est produit à 11h18 heure locale (17h18 GMT) au large du département de La Paz, à environ 29 kilomètres au sud-ouest de la Costa del Sol. Le séisme a atteint une profondeur de 33 kilomètres, et aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée pour El Salvador.
Les autorités salvadoriennes ont enregistré au moins six répliques dans la même région, avec des magnitudes variant entre 3,8 et 4,8. À ce stade, aucune perte humaine ni dommage matériel n’a été rapporté.
Au Guatemala, le séisme a été ressenti dans 9 des 22 départements, y compris la capitale. La Coordinatrice nationale pour la réduction des catastrophes (Conred) a signalé qu’aucun dégât sur les personnes ou les infrastructures n’avait été constaté. L’organisme a néanmoins exhorté la population à rester calme et à se préparer en cas de nouvelles secousses en conservant une « mochila de las 72 horas » (sac de survie de 72 heures).
Au Honduras, bien que le séisme ait été ressenti dans plusieurs régions, notamment dans le département de La Paz, situé au centre du pays, les autorités de gestion des risques et des contingences nationales n’ont signalé ni victime ni dégât matériel.
Le Nicaragua, pour sa part, a confirmé que le séisme était lié à l’activité tectonique résultant de la collision entre les plaques de Cocos et des Caraïbes, selon l’Institut nicaraguayen d’études territoriales (Ineter). La presse locale a relayé ces informations, soulignant que le phénomène est courant dans cette zone sismiquement active.
Malgré l’intensité de ce tremblement de terre, les pays touchés n’ont pas activé de mesures d’urgence majeures, et la situation reste sous contrôle. Les autorités continuent de surveiller les répliques et d’informer la population.