L’ancien président américain Donald Trump a annoncé qu’une rencontre avec Vladimir Poutine, le président russe, est en cours de préparation. Lors d’une réunion avec des gouverneurs républicains à Mar-a-Lago, en Floride, Trump a déclaré : « Il veut me rencontrer, et nous sommes en train d’organiser cela. Nous devons mettre fin à cette guerre qui est un véritable chaos sanglant. »
Cette déclaration intervient alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine entre dans sa 34ᵉ mois, après l’invasion russe à grande échelle en février 2022. Bien que Trump n’ait proposé aucune solution concrète pour un cessez-le-feu, des rapports indiquent qu’il envisage des options avec ses conseillers, y compris la possibilité de céder des territoires ukrainiens à la Russie.
Le Kremlin, par l’intermédiaire de son porte-parole Dmitri Peskov, a confirmé l’ouverture de Vladimir Poutine à une rencontre, tout en précisant qu’aucune demande officielle n’a encore été formulée. Selon Peskov, il serait plus approprié d’attendre l’entrée en fonction de Trump pour concrétiser cet échange.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a affirmé que Trump pourrait jouer un rôle décisif dans l’issue du conflit. Zelenskyy a également évoqué l’importance des garanties de sécurité de l’OTAN pour les territoires encore sous contrôle ukrainien, laissant entendre que le retour des zones occupées par la Russie pourrait être négocié ultérieurement.
Cependant, les positions de Trump suscitent des inquiétudes parmi les alliés. Le républicain a fréquemment critiqué l’aide militaire massive envoyée par les États-Unis à l’Ukraine, qui dépasse désormais les 175 milliards de dollars, et il s’est montré réticent à condamner fermement Poutine. Lors d’une récente déclaration, Trump a exprimé sa sympathie pour la position russe concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, affirmant : « Depuis de nombreuses années, la Russie a insisté sur le fait que l’Ukraine ne devrait pas rejoindre l’OTAN. »
Trump a également critiqué les membres européens de l’OTAN pour leur faible contribution financière à l’alliance, appelant à une augmentation significative des dépenses militaires, allant jusqu’à 5 % du PIB, contre le minimum actuel de 2 %.
Alors que les spéculations sur son éventuel rôle dans la résolution du conflit s’intensifient, la question reste ouverte : Trump peut-il réellement mettre fin à la guerre en Ukraine tout en préservant l’équilibre géopolitique entre les États-Unis, la Russie et leurs alliés ?