Quelques heures après l’annonce de la démission de Justin Trudeau, ancien Premier ministre canadien, Donald Trump a relancé, ce lundi 6 janvier, une proposition audacieuse : intégrer le Canada comme « 51e État » des États-Unis. Dans un message publié sur son réseau social Truth, le président élu américain a exposé les avantages qu’une telle union apporterait aux deux pays.
« Fusionner avec les États-Unis éliminerait les droits de douane, réduirait drastiquement les impôts et garantirait une sécurité totale face aux menaces permanentes des flottes russes et chinoises dans la région », a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Quelle nation incroyable nous serions ensemble ! » Ce message intervient alors que la certification de sa victoire à l’élection présidentielle a été confirmée par le Congrès américain.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump évoque cette idée. Selon Fox News, il aurait abordé ce sujet lors d’une rencontre avec Justin Trudeau fin novembre, à sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, après sa réélection. Il avait également fait allusion à cette proposition dans un message diffusé sur Truth le 25 décembre 2024, vantant les bénéfices d’un rapprochement étroit entre les deux pays.
Bien que cette déclaration ait suscité des réactions variées, notamment au sein des cercles politiques et diplomatiques, Donald Trump semble déterminé à positionner cette idée comme un projet phare de son prochain mandat. Cependant, une telle initiative soulève de nombreuses questions sur la souveraineté canadienne et les implications économiques et géopolitiques d’une éventuelle fusion.
Si le projet reste à l’état de proposition, il est certain qu’il ne manquera pas de susciter des débats intenses des deux côtés de la frontière.