Une commémoration entre tires, déportations, remaniements et des leçons d’une délégation Américaine.

Une délégation américaine pour dicter et ordonner le gouvernement en Haïti un jour avant 17 octobre.

Une délégation américaine pour dicter et ordonner le gouvernement en Haïti un jour avant 17 octobre.

Ce 16 octobre 2024, une délégation de l’Ambassade des États-Unis à Port-au-Prince était à la Villa d’accueil pour rencontrer les membres du CPT. Tous les conseillers-présidents étaient présents selon #Metronomehaiti, un jour avant le 17 octobre, date qui qui rappelle l’anniversaire du fondateur et le souverainiste haïtien, Jean Jacques Dessalines.

Un jour avant la commémoration de la mort de Dessalines, le 16 octobre 2024, Jacqueline Charles qualifie et décrit les membres du gouvernement haïtien de belligérant à qui la délégation américaine dicte le comportement politique à adopter pendant que Donald Trump continue sa campagne de dénigrement contre les Haïtiens (https://x.com/LuckNews88/status/1846738430782533919?s=35).

Pour dicter, la délégation américaine était composée de six membres et dirigée par Jon Finer, conseiller adjoint principal à la sécurité nationale, Dan Erikson, assistant spécial du président et directeur principal des affaires de l’hémisphère occidental, et Brian Nichols, secrétaire d’État adjoint pour l’hémisphère occidental. Ils ont été rejoints par Michael Camilleri, administrateur adjoint par intérim de l’Agence américaine pour le développement international, John Manza, du ministère de la Défense, et l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Dennis Hankins.

Leur message pour les dirigeants ce mercredi était simple : « le pays avant le parti » et que « Haïti aurait vraiment intérêt à ce que tous les responsables actuels du gouvernement continuent de faire passer le pays avant le parti et de tenir leurs promesses de travailler pour tous les Haïtiens ».

Ce message est adéquat à la réalité actuelle où l’ordre est au remaniement ou révocation. Le président du CPT, Leslie Voltaire, estime que la position de la ministre des Affaires Étrangères, Dominique Dupuy, concernant la déportation massive des Haïtiens par la République Dominicaine, est trop radicale. Selon#Metronomehaiti, il a insisté sur son départ et souhaite la remplacer par une personne qu’il peut contrôler entièrement.

En fait, le ministre des affaires étrangère se coincent entre une potentielle décision des conseillers-présidents et le premier ministre Gary Conille et des membres du gouvernement qui accusent les conseillers-présidents de corruption sur le dossier de la BNC.

D’un autre côté, le gouvernement dominicain a lancé, le 2 octobre, une campagne d’expulsion visant 10 000 immigrés par semaine, principalement la communauté haïtienne. Cette mesure a suscité des inquiétudes en raison des arrestations jugées arbitraires. Selon la Direction Générale des Migrations (DGM), depuis le 1er octobre, 18,843 Haïtiens ont été interdits. Jusqu’au dimanche précédent à midi, 13,703 étrangers en situation irrégulière ont été rapatriés, dont 11,117 renvoyés dans leur pays d’origine. Depuis le début des opérations, le 3 octobre, 5,144 Haïtiens ont été rapatriés (https://listindiario.com/la-republica/20241014/repatrian-18-843-haitianos-lunes_829462.html)

En gros, des tires et manifestations sont signalés à Port-au-Prince et …

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